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Fig. 29. — Distribution de la vapeur dans la machine Wheelock.


mission et l’échappement de la vapeur.

À chacun des orifices du cylindre, qui sont au nombre de deux, correspondent deux distributeurs, l’un servant à l’admission et à l’échappement de la vapeur, l’autre à la détente.

Nous représentons, fig. 28, l’ensemble de la machine Wheelock, avec son condenseur.

Le système de déclenchement adopté par M. Wheelock se rattache au type Corliss, avec cette différence que la fourchette de déclic est retournée sens dessus dessous, l’ergot, ou came, qui règle la détente, étant placé en dehors de la fourchette.

Les figures 29 et 30 représentent l’installation du déclic à l’extrémité gauche de la machine et une coupe correspondante du distributeur, A, et de la valve de détente, B.

Sur l’axe (fig. 29) du distributeur A est claveté un levier, E, qui reçoit un mouvement d’oscillation de la barre d’excentrique ; c’est ce levier qui conduit le distributeur d’admission.

En dehors de la ligne médiane dudit levier se trouve vissé, en E, un tourillon, qui sert d’axe de rotation à la fourchette du déclic F, et au petit guide G, qui est aplati du côté de l’axe, afin qu’il puisse se mouvoir dans une ouverture étroite pratiquée en F, dans l’épaisseur de la branche courbe de la fourchette. Au delà, le guide est cylindrique, glissant à frottement doux dans un dé d’acier placé derrière et formant douille ; ce guidage maintient constamment le dé dans la direction convenable pour que le déclic fonctionne régulièrement.

Le dé porte un tourillon mobile dans l’œil du levier H. Le bras supérieur de la fourchette est rectiligne, et il est armé d’une touche saillante, I, en acier, qui dans la position figurée se trouve en prise derrière l’arête du dé. Le contact des deux pièces est assuré par l’effet d’un contrepoids J, agissant au moyen du bras de levier K, faisant corps avec le levier H. C’est ce contrepoids qui produit la fermeture de la valve de détente B. Sur l’axe B de cette valve de détente est placé un levier L, mobile autour de l’axe ; la position de ce levier L est déterminée par le régulateur, au moyen d’une tringle, suivant le travail que la machine se trouve avoir à développer.

Le moyeu du levier L porte un ergot N, contre lequel vient buter, à chaque période de retour, la branche recourbée de la four-