Page:Figuier - Les Merveilles de la science, 1867 - 1891, Tome 5.djvu/342

Cette page a été validée par deux contributeurs.
Fig. 284. — Grue tournante à vapeur de MM. Caillard frères, du Havre.


m est une lumière destinée à limiter la course du mouton et à empêcher la rupture de l’appareil, au cas où on oublierait d’ouvrir l’échappement, lorsque le piston est arrivé à la partie supérieure de sa course. Quand la lumière m a dépassé le piston, la vapeur s’échappe par cette ouverture, et l’ascension du mouton est arrêtée.


Les grues à vapeur se voient fréquemment dans nos ports de mer et sur les quais des fleuves et rivières des grandes villes. Sur la Seine, à Paris, elles fonctionnent continuellement. La force de la vapeur mise en jeu dans une locomobile, placée elle-même au bord de l’eau, élève hors du bateau les marchandises à décharger, et les transporte, soit sur le quai, soit sur les voitures, ou charrettes, qui doivent les emporter.

La figure 283 représente une grue, de petites dimensions, montée sur un chariot en