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Fig. 275. — Machine horizontale demi-fixe de MM. Ruston et Proctor, de Lincoln.


dernière locomobile, le cylindre, A, est à la partie postérieure, et la vapeur d’admission sort d’une boîte en fonte, B, qui contient une soupape équilibrée, ainsi que les soupapes de sûreté. La tige du piston actionne, par l’intermédiaire d’une bielle, un arbre coudé, sur lequel se trouve la poulie-volant, V. L’alimentation d’eau se fait également par une pompe, C, à action continue, mise en mouvement par un excentrique calé sur l’arbre. Le support d’avant, D, forme un réservoir d’eau pour l’alimentation de la chaudière. Le réchauffage de l’eau s’y fait au moyen d’une partie de la vapeur d’échappement.


Tant que la locomobile n’a eu à faire mouvoir que des outils agricoles ou autres appareils marchant à une faible vitesse, elle n’avait pas besoin de posséder une allure bien rapide. Mais son usage, se généralisant, l’a souvent appelée à commander des appareils qui doivent marcher à une très grande vitesse. Pour éviter les transmissions de mouvement, qui auraient enlevé à la locomobile une partie de ses avantages, et pour avoir une commande directe, autant que possible, il fallait augmenter la vitesse du moteur.

Par exemple, dans les installations d’éclairage électrique, où l’emploi de la locomobile ou de la machine fixe s’impose,