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Fig. 265. — Locomobile à admission directe de vapeur de MM. Chaligny et Guyot-Sionnest.


gère ; et dès lors, elle ne se prête que difficilement aux perfectionnements qui ont si heureusement transformé les machines fixes, en portant particulièrement sur le mécanisme de la distribution de la vapeur. L’amélioration dans le rendement, réalisée dans ces machines, par suite de l’économie de vapeur, et de la précision de leur fonctionnement, ne saurait être obtenue sur une locomobile qu’au prix de la complication de son mécanisme et de l’augmentation de son poids. Or, nous venons de voir que la condition contraire, c’est-à-dire la simplicité est précisément le caractère essentiel d’une locomobile.

Les constructeurs des premières locomobiles en France, M. Calla, et ses successeurs actuels, MM. Chaligny et Guyot-Sionnest, ont, toutefois, perfectionné la locomobile primitive, de manière à rendre l’appareil plus commode dans son emploi pratique et moins dispendieux. La figure ci-dessus, qui représente la locomobile rurale que construisent aujourd’hui MM. Chaligny et Guyot-Sionnest, permettra d’en juger.

Le cylindre est entouré d’une enveloppe préservatrice du refroidissement. Un certain degré d’extension peut être donné à la vapeur, grâce à une détente variable à la main. Le foyer est disposé de manière à utiliser le mieux possible la chaleur.

Le cylindre est placé près du foyer. La tige du piston actionne, par l’intermédiaire d’une bielle, un arbre coudé, sur lequel se trouve la poulie-volant.

Sur le même arbre sont calés deux excentriques, l’un pour la commande du tiroir, l’autre pour actionner la pompe d’alimenta-