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de la boîte et portant une série de numéros de 1 à 12.

Ce cadran est monté sur un axe (fig. 256) qui se meut à l’intérieur d’un ressort d’horlogerie, et qui porte une roue à rochets, N, munie d’autant de dents qu’il y a de numéros sur le cadran. Le disque P, qui commande cette roue à rochets, est fixé à une manette, L, qui joue à la fois le rôle d’un commutateur électrique et mécanique.

À chaque mouvement de la manette L, on fait avancer la roue d’une dent, et le cadran d’une division ; en même temps qu’on envoie un courant électrique dans l’appareil récepteur, et que l’on bande le ressort d’horlogerie. Pour ramener le cadran à la croix il suffit alors d’appuyer sur le levier de rappel, S ; on fait ainsi échapper le cliquet d’arrêt Z, et l’axe est entraîné par le ressort bandé, en sens inverse de la rotation qui lui avait été imprimée à la main ; de sorte que le cadran revient toujours automatiquement à la croix.

Fig. 257. — Récepteur Jousselin. Fig. 258. — Mécanisme du récepteur.

Le récepteur (dont la vue de face est indiquée par la figure 257 et le mécanisme intérieur par la figure 258) est une boîte, A, portant un cadran, devant lequel se meut une aiguille, I, qui peut s’arrêter devant douze cases numérotées de 1 à 12, ou revenir à la croix. Cette aiguille est montée sur l’axe d’un mouvement d’horlogerie (fig. 258), dont le déclenchement est commandé par la palette P, d’un électro-aimant E.

À chaque émission de courant, produite par le transmetteur, la palette P est attirée contre l’armature E, et dès que le courant est interrompu, elle est ramenée à sa position primitive, par un ressort antagoniste, K. Dans l’intervalle de ces deux mouvements le doigt de déclenchement N, qui retenait une goupille fixée à son extrémité, fait, par l’effort du ressort d’horlogerie, une révolution complète, en entraînant une came, en forme de limaçon, L. Celle-ci agissant à l’extrémité du levier, C, du marteau M, le lance contre le timbre T, et lui fait frapper un coup.

Le levier est ainsi ramené, après chaque coup de timbre, à sa position normale, par l’action du ressort O.

Pendant cette révolution du limaçon, l’arbre sur lequel il est calé, et qui porte à son extrémité un pignon, fait avancer d’un intervalle de 13 dents, correspondant à une