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Fig. 212. — Machine à vapeur du canot de MM. Simpson et Denison, construit par M. Mors (Demi-vue extérieure et demi-coupe). Fig. 213. — Élévation latérale de la machine.


les deux cylindres sont séparés par un fond c rapporté dans l’intérieur du cylindre de détente, et portant une douille d, dans laquelle passe la tige du piston. Cette tige présente une disposition très originale, qui supprime le presse-étoupe. À cet effet, la tige porte, sur toute la longueur t comprise entre les deux pistons, une série de rainures circulaires. Si la vapeur pénètre dans une des rainures, par suite du jeu dans la douille, en passant d’une rainure à l’autre, elle se détend, et finit par ne plus avoir une tension suffisante pour amener une perte de force appréciable. D’ailleurs cette fuite ne peut avoir d’inconvénient que lorsque la vapeur de la chaudière agit sur la face inférieure du petit piston, et que, pendant ce temps, la partie supérieure du grand cylindre est en relation avec le condenseur, c’est-à-dire pendant un demi-tour seulement. Pendant l’autre demi-tour, le bas cylindre d’admission et le haut cylindre de détente étant en communication par le tiroir, une fuite par la tige n’a aucune importance.

La distribution de vapeur se fait au moyen d’un seul tiroir E, à orifices multiples ; ce qui diminue le nombre de pièces de la distribution et simplifie le réglage.