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Fig. 14. — Chaudière de Naeyer (vue perspective).


soupapes de sûreté, S, S′. Il est mis en communication avec un manomètre métallique m, et avec la partie supérieure d’un niveau d’eau, E, qui est relié, par sa partie inférieure, avec le tube collecteur d’alimentation d’eau B.

Il convient de signaler encore le mur en briques réfractaires, a, appelé autel, le cendrier, K, plein d’eau, et ses deux portes t, t. De petites voûtes séparent le réservoir, M, de la fumée et des gaz de la combustion.

Ce qui donne son cachet à ce système de chaudière tubulaire, c’est la disposition spéciale des tubes. Nous en donnons un dessin de détail dans la figure 15. Ce dessin est une coupe des tubes à leur extrémité antérieure et des boîtes de raccord qui les relient.

Ces tubes, comme le montre la coupe suivant AB, sont disposés en quinconce. Ils sont reliés deux à deux, horizontalement, par des boîtes, b, b′, b″ etc., et verticalement, par des boîtes B, B′, B″, etc. Il est facile de reconnaître que la vapeur qui se sera formée dans le tube t′ montera dans le réservoir supérieur, en suivant le chemin 1′1, 22′, 3′3, etc., en passant successivement dans les boîtes b, B, b′, B′, b″, B″, etc. Les boîtes b et B sont reliées entre elles au moyen de bagues en fer, à emboîtement conique et à