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Fig. 99. — Soupape de sûreté système Dulac.


provoquer une ouverture suffisante pour limiter la pression. Si rien ne modifie le régime du générateur, la soupape reste soulevée de la quantité strictement nécessaire pour évacuer le volume de vapeur en excès.

Si la consommation de vapeur augmente ou si la production diminue, la soupape se ferme graduellement, et la pression se trouve ramenée à la limite qui a précédé le soulèvement.


Conducteur de vapeur. — On transmet la vapeur de la chaudière à la machine à l’aide d’une conduite. Cette conduite se compose d’une suite de tuyaux en fonte, en fer, ou en cuivre enveloppés de corps isolants, afin d’empêcher la déperdition de la chaleur et la condensation de la vapeur. On emploie à cet effet différents procédés d’isolement. Le plus simple consiste à entourer les conduites de plaquettes en bois ou en liège. Mais ces corps se carbonisent assez rapidement. On emploie également de la paille, qu’on enveloppe avec des torchons. Mais la paille présente le même inconvénient que le bois et le liège.

On emploie beaucoup, dans le même but, des mastics dits calorifuges, composés de paille hachée et de terre glaise. Mais la meilleure manière d’empêcher le refroidissement des conduites consiste à entourer la conduite de vapeur de tuyaux en tôle ou en fonte. La couche d’air ainsi emprisonnée conduit très mal la chaleur, et empêche tout refroidissement.


Prise de vapeur. — Sur le haut de la chaudière existe une prise de vapeur. Cette prise de vapeur est fermée par une valve, car les robinets ne conviennent plus pour des conduites dont le diamètre est considérable.

Fig. 100. — Peet-valve.

Nous donnons (fig. 100, 101) le dessin