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Fig. 443. — Modèles d’objets d’église en aluminium, fabriqués par M. Paul Morin.


ments, de musique, de mécanique, grosse et petite, de matériel de chemin de fer, de guerre, de marine, etc.

Il est une application particulière du bronze d’aluminium, qui prend depuis quelques années une extension considérable. C’est la fabrication des boîtes de montres. Tout le monde a vu ces montres nouvelles, dans lesquelles la boîte d’or ou d’argent est remplacée par une boîte d’une teinte rappelant assez celle de l’or : elles sont en bronze d’aluminium. Dans ces montres, que la nouvelle matière formant la boîte, réduit à un prix minime, le cadran est très-petit. Le métal enveloppe presque totalement les rouages, ce qui assure une meilleure résistance et une plus longue conservation aux organes mécaniques.

Mais où l’alliage d’aluminium a pris une extension vraiment remarquable, c’est dans l’orfévrerie religieuse. À l’Exposition universelle de 1867, dans les vitrines de M. Paul Morin, une grande quantité de vases et objets d’orfévrerie religieuse, calices, ciboires, ostensoirs, flambeaux d’autel, candélabres, lampes de chœur, bénitiers et burettes, en bronze d’aluminium, attiraient les regards par l’éclat, le brillant du métal et le volume des pièces. Le nouvel alliage a trouvé là un débouché considérable. La confection des vases d’église