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Fig. 440. — Modèles d’objets d’église en aluminium, fabriqués par M. Paul Morin.


aussi bien, et peut-être mieux que le fer.

Cette malléabilité à chaud et à froid le rend propre au laminage. On le tire à la filière en fils de toute grosseur ; il se tire également en tubes de toute dimension. On peut le façonner à froid, au marteau, comme font les orfévres pour l’or et l’argent.

Sa résistance à la traction et au choc est des plus grandes. Simplement fondu, il ne rompt que sous l’effort d’un poids de 65 à 70 kilogrammes par millimètre de section. Réduit en fils, il supporte jusqu’à 90 kilogrammes par millimètre avant rupture, c’est-à-dire trois fois plus que le fer.

Le tableau comparatif suivant fait connaître les résistances comparatives du bronze d’aluminium et d’autres alliages ou métaux :

Bronze des canons 
28
Fer 
30
Acier fondu de Krupp 
53
Bronze d’aluminium à 10 % 
65

Son élasticité a été constatée par une seule expérience au Conservatoire des arts et mé-