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Fig. 425. — Plan du bateau sous-marin de M. Payerne.
A, chambre de l’avant ; B, chambre de travail ; C, chambre de l’équipage ; D, chambre des machines ; HEB, chambre intermédiaire ; F, jetée en construction ; G, bloc à mettre en place.

La légende qui accompagne cette figure en explique les différentes parties.

Du reste, le bateau du docteur Payerne n’est plus à l’état de projet. Il a souvent fonctionné, comme il vient d’être dit, entre les mains de l’inventeur ou de son associé, M. Lamiral.

Ce qui est encore à l’état de projet, c’est l’adaptation d’un propulseur à ce bateau. Il n’y a là rien d’impossible peut-être au moyen du combustible oxygéné que propose M. Payerne, pour l’entretien du foyer. Cependant, tant que l’expérience n’aura pas parlé, on devra s’abstenir.

Il nous reste, pour terminer l’examen des bateaux sous-marins, ou plutôt des tentatives faites pour les réaliser, à décrire quelques appareils qui sont tous, d’ailleurs, fondés sur le même principe que celui du docteur Payerne. On provoque la descente du bateau par l’introduction d’une certaine quantité d’eau dans un compartiment spécial, et l’on remonte en chassant cette eau par de l’air comprimé.

Le Nautile, de M. Samuel Hallet, de New-York, qui figura à l’Exposition universelle de 1867, ne différait véritablement de l’appareil du docteur Payerne, qu’en ce que l’évacuation de l’eau par l’air comprimé se faisait d’une manière plus simple. Grâce à un robinet, la pompe était supprimée. Le Nautile n’était, en réalité, qu’une vaste cloche à plongeur.

On ne peut en dire autant du bateau qui a été expérimenté, en 1862, à Philadelphie, par un ingénieur français, M. Villeroi (de Nantes). Cet appareil, qui était désigné sous le nom de bateau-cigare, offre, en effet,