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en remontant accrochent la tôle. Cet instrument ne doit être employé qu’avec la plus grande réserve ; car il ne peut être remonté, si la colonne résiste à la traction.

Fig. 371. Arrache-tuyau. Fig. 372. Arrache-tuyau à crochets mobiles.
Fig. 373. Arrache-tuyau à deux branches. Fig. 374. Autre arrache-tuyau à deux branches.

Le suivant (fig. 373) a le même défaut : il consiste, comme on voit, en deux tiges C, D qui, descendues sous la colonne, s’écartent par leur propre élasticité, et saisissent la tôle à l’aide des crochets D D qui les terminent. Lorsque le diamètre de la colonne le permet, on y introduit une bague E, terminée par une tige F. Si la colonne refuse de remonter, on peut néanmoins retirer l’arrache-tuyau, dont on ferme les branches à l’aide de la bague E.

L’outil représenté par la figure 374 est fondé sur le même principe que le précédent : on en comprend aisément la manœuvre. La traverse AB, mobile autour du point B, tient les deux tiges écartées, pour permettre aux crochets a, a′ de saisir la base de la colonne. Lorsqu’on veut les rapprocher et ramener l’instrument au sol, il suffit de tirer la tige CE.

Les coupe-tuyaux consistent en des tiges terminées par des lames tranchantes ou par une lime en acier. On les emploie lorsque