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Fig. 352. — Chèvre de sondeur à tambour et encliquetage.


seule pièce ; ils sont plus solides ainsi, et présentent, par conséquent, plus de sécurité. Quand ils atteignent de grandes dimensions, il peut cependant y avoir avantage à se départir de cette règle, et à fabriquer séparément le fût et la lame, qu’on réunit par un boulonnage aussi immuable que possible. De cette façon une infinité de lames de grandeurs et de formes diverses peuvent s’adapter au même fût, ce qui donne à la fois simplicité et économie.

Comment s’opère la manœuvre d’une sonde quelconque, et en particulier, celle des instruments mus par percussion ? C’est ce que nous allons examiner.

Pour un sondage de petit diamètre et de quelques mètres de profondeur seulement, il suffit d’un homme qui agisse directement sur la sonde, au moyen d’un bâton passé transversalement dans la partie supérieure de la tige. Mais dès que le forage atteint 8 mètres, il devient nécessaire d’employer une chèvre toute simple, composée de trois morceaux de bois de 3 m à 3m,50 de longueur, réunis à leur sommet, et supportant une poulie, sur laquelle passe une corde, aboutissant, d’un côté, à la sonde, et de l’autre, à la main de l’opérateur.

Le sondage descend-il jusqu’à 15 ou 20 mètres, on emploie une chèvre mieux conditionnée, munie d’un tambour à double ma-