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échappé à la combustion. L’introduction des liquides se faisait au moyen d’un entonnoir spécial, par l’espace annulaire du bec destiné à recevoir la mèche.

Nous donnons ici (fig. 32) une coupe de la lampe hydrostatique de Thilorier, qui en fera comprendre le mécanisme.

Fig. 32. — Coupe de la lampe hydrostatique.

A est le réservoir supérieur contenant la dissolution aqueuse de sulfate de zinc ; GG′, le réservoir d’huile ; cd, le tube par lequel descend sur le réservoir d’huile la dissolution de sulfate de zinc ; ab, le tube dans lequel l’huile, pressée par la dissolution de sulfate de zinc, s’élève au bec de la lampe ; C est un tube qui conduit l’huile qui s’extravase dans un réservoir mobile circulaire, BE, espèce de vaste godet qu’il faut vider chaque jour, L est le tube à air destiné à maintenir constant, d’après le principe du vase de Mariotte, le niveau de la dissolution saline contenue dans le réservoir A : en soulevant ce tube, on met en communication ce réservoir avec l’air extérieur. F est le bec de la lampe ou bec terminal. C’est par l’intervalle qui existe entre le bec F et le tube d’ascension de l’huile, DM, que l’on introduit l’huile dans le réservoir GG′, à l’aide d’un entonnoir qui se termine par un collet embrassant exactement l’extérieur du bec F.

Fig. 33. — Lampe hydrostatique de Thilorier.

Le mécanisme compliqué que nous venons de décrire, n’était pas apparent à l’extérieur. On l’enfermait dans un cylindre de tôle, ou de fer-blanc, qui, peint ou ornementé, présentait l’aspect que montre la figure 33.