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Fig. 193. — Calorifère de cave.


peut passer dans les conduits d’air pur, et l’on est exposé à respirer les gaz du charbon, c’est-à-dire l’acide carbonique et l’oxyde de carbone. Les joints sont fermés d’ordinaire avec de la terre de four. Mais pour obtenir une occlusion parfaite, il faudrait les boucher avec du mastic de fonte, et, si on le pouvait, faire usage de conduits sans aucune jointure, c’est-à-dire de conduits coulés tout d’une pièce en fonte.

Après ces considérations générales, passons à l’examen des principaux systèmes de calorifères de cave en usage aujourd’hui.

L’appareil de M. Talabot (fig. 192) est disposé de telle manière que l’air à chauffer parcoure successivement plusieurs tubes horizontaux disposés dans la chambre à air.

La fumée remplit un espace à peu près cubique, BB, et s’y refroidit au contact des tuyaux d’air, avant de s’écouler dans la cheminée, C. L’ouverture de la cheminée est percée au bas de la maçonnerie. La fumée s’étale en couches de température uniforme, et descend à mesure qu’elle cède sa chaleur : la couche la plus basse et la plus fraîche est entraînée par le tirage.