Page:Figuier - Les Merveilles de la science, 1867 - 1891, Tome 4.djvu/204

Cette page a été validée par deux contributeurs.
Fig. 115. — Lampe à pétrole. Fig. 116. — Lampe à pétrole avec globe.


pient translucide sont plus fragiles que celles construites en métal, mais il y a toujours avantage à connaître à chaque instant le niveau du liquide.

Quant aux mèches, elles sont ou plates, constituant ce que l’on nomme bec américain, ou cylindriques et à double courant d’air, semblables à celles des lampes à bec d’Argand. Les mèches cylindriques et à double courant d’air, donnent une flamme plus brillante que les mèches plates ; cependant ces dernières sont encore les plus usitées, parce que la construction de la lampe est plus simple, et son entretien plus facile.

Le bec à mèche plate, dit bec américain (fig. 115 et 116), se compose : 1o d’un tube aplati, dans lequel glisse la mèche, 2o d’un cylindre de cuivre, étranglé vers le milieu, et dont la base renflée supporte le verre, 3o enfin, d’un capuchon ouvert en fente à son sommet, pour le passage de la flamme. Un bouton sert à hausser ou à baisser la mèche. Il est fixé à une petite tige horizontale, munie de deux roues dentées, lesquelles mordent la mèche en s’appuyant contre le fond du tube ; suivant qu’on tourne le bouton dans un sens ou dans l’autre, celle-ci est élevée ou abaissée.

La figure 117, qui donne une coupe verticale de ce bec, fait bien comprendre ces dispositions : M, est la mèche glissant dans le tube de cuivre, pressée et poussée par le bouton B ; C, est le capuchon de cuivre, renflé