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Fig. 113. — Appareil pour la distillation du pétrole.


muni d’un entonnoir et d’un robinet, pour l’introduction du pétrole brut ; elle est percée d’un trou d’homme, permettant les nettoyages. Du sommet de ce cône part un tube, L, qui conduit les vapeurs dans les appareils à condensation. En sortant des chaudières par les tubes L, les vapeurs traversent un tube enveloppé par un manchon métallique, H, parcouru lui-même dans son intérieur, par un courant d’eau, destiné à refroidir les vapeurs.

En sortant du manchon, les vapeurs débouchent dans de vastes cuves, B, dans lesquelles circule constamment de l’eau froide, et qui renferment un serpentin, où se liquéfient les vapeurs arrivant de la chaudière. Le liquide condensé se rend par le tube, E, dans le récipient, C ; on le recueille dans des burettes, D, placées au-dessous de chaque récipient, F, F, sont les tubes destinés à laisser échapper des gaz qui pourraient faire éclater les appareils. G, est un manchon où se réunissent tous ces gaz, pour s’échapper au dehors.

Une fois l’huile éclairante séparée des autres produits, on la fait passer dans des cuves, où on l’agite successivement avec de l’acide sulfurique et une dissolution de carbonate de soude, afin de la débarrasser des matières colorantes et de lui ôter les odeurs étrangères. Cette opération se nomme le lavage.

La figure 114 montre l’appareil laveur. Ce sont deux cuves, C, D, dont l’une renferme l’acide sulfurique et l’autre la liqueur alcaline. Leur forme est rectangulaire, leur fond cylindrique. Elles sont superposées de manière que le pétrole qui a subi l’action de l’acide dans la cuve C, soit versé directement, à l’aide d’un robinet H, dans la cuve à alcali, D.