tats. Les bouchots occupent une partie du canal de Lamotte, qui met l’étang de Berre en communication avec la Méditerranée.
Disons seulement que les bouchots du Port-de-Bouc sont mobiles, tandis que ceux de l’anse de l’Aiguillon sont fixes, ainsi qu’on l’a vu. Cette disposition était nécessaire pour suppléer, par la mobilité des claies, à la marée qui n’existe pas dans la Méditerranée. On attache les claies, chargées de Moules, à des pieux munis d’une gorge, et on les fait monter et descendre à l’aide d’une poulie et d’une corde. Quand on a retiré de l’eau les claies, on les suspend à des traverses qui relient tous les pieux entre eux. Le boucholeur cueille, regarnit, lave, etc., en un mot, fait le travail nécessaire ; ensuite, à l’aide de la poulie et de la corde, il fait redescendre la claie sous l’eau.
Chaque claie contient environ 10 000