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nons de décrire et qui se compose (fig. 562) d’une caisse de bois longue et étroite doublée de zinc ou de plomb, d’une simple poissonnière de cuisine, enfin d’une terrine, L’inspection seule de la figure fait comprendre cette disposition. Si l’eau doit être épurée, on transformera facilement le fond de la fontaine en un filtre, en le garnissant de charbon pilé et de sable. Dans la figure 559 la rigole supérieure peut aussi être changée en un filtre par le même moyen.

Fig. 562. — Appareil simple à éclosion.

Pour l’incubation des œufs dans les cours d’eau, M. Coste s’est servi de la boîte à éclosion de Jacobi, qu’il a perfectionnée. Cette boîte, que représente la figure 563, est allongée et a 1 mètre environ de longueur sur 0m,50 de largeur et de profondeur. Elle est en bois plein dans le fond et sur les côtés. À chaque extrémité s’ouvrent deux petites portes, garnies d’un grillage. À sa face supérieure est un couvercle, divisé transversalement en deux pièces mobiles, qui sont munies d’un grillage de toile métallique. À l’extérieur, des tasseaux supportent des claies, qui complètent l’appareil et sont analogues à celles que nous avons décrites plus haut, c’est-à-dire formées de baguettes de verre enchâssées dans un cadre de bois. On peut superposer plusieurs rangs de claies les unes au-dessus des autres. Il est donc facile, sans toucher à ces claies ni aux œufs, d’ouvrir les portes latérales et le couvercle pour veiller à ce qui se passe dans l’intérieur et pour nettoyer les grillages dans le cas où des sédiments en obstrueraient les mailles.

Fig. 563. — Caisse à éclosion pour les cours d’eau.

On a soin de placer un lit de gravier au fond de la boîte, afin que les jeunes qui y des-