tifs). On voulait une vitesse de 14 nœuds, et on en obtint une de 14n,3, c’est-à-dire environ 7 lieues métriques à l’heure. L’épaisseur de la cuirasse fut portée à 15 centimètres !
Comme on lui donnait plus de poids à porter, il fallut accroître les dimensions de la nouvelle frégate, ainsi que son déplacement d’eau, qui devint de 5 800 tonneaux. Tel fut le type Gloire modifié. Nous en avons un spécimen dans la Flandre, frégate à coque de bois construite à Cherbourg, et l’Héroïne, frégate à coque de fer, construite à Lorient.
Nous avons donné dans le premier volume de cet ouvrage (page 253, fig. 120) le dessin de la frégate cuirassée l’Héroïne, auquel le lecteur peut se rapporter. La Flandre reproduit exactement la disposition de l’Héroïne.
Voici les dimensions de la Flandre, dont le premier armement se composait de 34 canons de 30 et de 50.
Longueur |
80m,00 | |
Largeur |
17m,00 | |
Tirant d’eau au milieu |
7m,70 | |
Hauteur de batterie, en charge[1] |
2m,25 | |
Déplacement |
5 800 | tonneaux. |
Épaisseur des cuirasses |
0m,15 | |
Machine (1 000 chevaux nominaux, vieux style) |
900 | chev. nomin. |
Telle était la sûreté des résultats offerts par les premiers voyages de la Gloire, que, dès le mois de novembre 1860, les ports recevaient l’ordre de mettre en chantier dix frégates, sur le plan modifié comme il vient d’être dit. Leur armement devait comprendre, à l’origine, 34 canons, sous cette réserve que ce nombre serait réduit quand on aurait lieu d’employer des pièces plus fortes.
- ↑ Conformément à la lettre de l’Empereur du 1er novembre 1860.