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Fig. 376. — Fusil transformé, dit fusil à tabatière.
A, fermeture mobile se relevant comme le couvercle d’une tabatière, pour ouvrir la chambre et y placer la cartouche.
A′, échancrure dans laquelle retombe le couvercle A pour l’empêcher de reculer au moment de l’explosion.
B, cheminée porte-capsule.
C, chien de l’ancien fusil à percussion, qui est conservé dans cette arme.
D, charnière de la fermeture mobile ; elle porte un ressort à boudin, qui repousse le couvercle, pour retirer la cartouche. Par ce mouvement, la cartouche sort suffisamment du tonnerre pour que le soldat puisse la saisir et la retirer entièrement.
E, partie creusée dans le prolongement de la culasse, pour y engager la cartouche et faciliter sa mise en place dans la chambre.
F, gâchette de la détente, dont le mécanisme est resté le même que pour les anciens fusils à percussion.
K, canon.
m, hausse de prévision.
Fig. 377. — Fusil à tabatière montrant la boîte ouverte.


prendre le jeu de différentes pièces du fusil transformé.

De l’aveu des hommes spéciaux, l’arme ainsi transformée ne donne pas d’aussi bons résultats qu’on aurait pu le croire, à cause de certains détails d’exécution qui nuisent à son bon fonctionnement. L’ancienne batterie et les anciens chiens étant conservés, la percussion ne peut plus se faire qu’obliquement, ce qui est un défaut grave. Le manque de régularité dans la forme des cartouches est un autre défaut.

Nous ne quitterons pas ce sujet sans rendre justice aux États-Unis d’Amérique, qui sont entrés de bonne heure dans la voie du progrès, en ce qui concerne les armes portatives Le mode de chargement par la culasse a reçu bon accueil en Amérique, dès son apparition, et il s’y est perfectionné, grâce à un outillage re-