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Fig. 265 à 268. — Les calibres de l’artillerie française au xviie siècle, (p. 383).


mis en pratique sur une plus grande échelle, on s’aperçut qu’ils détérioraient les embrasures par leur défaut de longueur, que leur manque de poids causait la dislocation des affûts par le recul, et qu’enfin la forme de la chambre empêchait l’écouvillon mouillé d’aller toucher et éteindre les débris enflammés qui pouvaient y demeurer après la décharge, et cet inconvénient était cause de nombreux accidents, alors qu’on introduisait la nouvelle charge de poudre.

Fig. 269. — Coupe d’une chambre ovale.

On ne voulut pas cependant se rendre à l’évidence, et renoncer aux canons à chambre élargie. Les chefs de l’artillerie française se bornèrent à changer la forme sphérique de la chambre en une forme intermédiaire, celle de poire, représentée par la figure 269. Mais les défauts reconnus aux pièces à âme sphérique persistèrent, quoique moins graves.