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Fig. 234. — Atelier des bains pour le cuivrage électro-chimique de la fonte et du fer, dans l’usine électro-métallurgique de M. Oudry (page 379).


décaper de nouveau et avec plus de soin encore, et recommencer ensuite, souvent plusieurs fois avec le même insuccès, les mêmes opérations galvaniques que précédemment. Mais l’acide, une fois qu’il a pénétré jusqu’au métal, l’a attaqué, et a compromis ainsi l’adhérence du cuivre qui doit plus tard se précipiter sur sa surface.

De la justesse de ces considérations chimiques, M. Oudry eut, malheureusement pour lui, l’occasion de se convaincre d’une indubitable façon. Une expérience chèrement acquise fixa à jamais son opinion à cet égard. Il avait accepté d’opérer le cuivrage de trois cheminées de fonte, dont le revêtement de cuivre aurait été payé 500 francs à peine. Or, il dépensa finalement, pour essayer d’y parvenir par des décapages et des dépôts voltaïques successifs de cuivre, six mois de travail et 17 000 francs de déboursés. De guerre lasse, il dut rendre ces cheminées non cuivrées et à moitié corrodées.

Quatre grandes chaudières en fonte, destinées à la fabrication de l’acide pyroligneux,