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Fig. 173. — Autre appareil simple employé dans l’industrie galvanoplastique.


un temps variable selon la dimension des pièces, on retire le moule du bain, et l’on sépare le dépôt de ce moule, dont il reproduit avec une fidélité étonnante les vides, les reliefs et toutes les particularités.


CHAPITRE III

préparation des moules destinés à recevoir le dépôt de cuivre. — moulage à la gutta-percha, à la stéarine, à la gélatine, au plâtre, au caoutchouc et au métal fusible.

Après la description des appareils qui servent à opérer le dépôt de cuivre, nous avons à parler de la manière d’obtenir les moules dans lesquels ce dépôt s’effectue.

L’objet lui-même peut servir quelquefois à la reproduction galvanoplastique ; mais ce cas est fort rare. Pour prendre une empreinte galvanoplastique, on n’agit pas, en général, sur l’objet lui-même, qui courrait le risque d’être détérioré par son séjour dans les liqueurs acides ; on en prend un moule, sur lequel on opère la reproduction.

Les moules employés sont faits avec un métal, ou avec une substance plastique, que l’on rend conductrice de l’électricité en la recouvrant d’une légère couche de plombagine.

La substance plastique la plus employée, c’est la gutta-percha. Viennent ensuite, la gélatine, la stéarine et le plâtre. Si l’on se sert d’un moule de plâtre, comme l’eau du bain de sulfate de cuivre le pénétrerait, il faut, avant de le placer dans ce bain, le rendre imperméable à l’eau, en le plongeant dans la stéarine fondue. On étend ensuite sur la surface intérieure du moule, à l’aide d’un pinceau, une couche de plombagine destinée à la rendre conductrice. Les moules de gutta-percha, qui sont aujourd’hui presque exclusivement employés dans l’industrie électro-chimique, étant absolument imperméables à l’eau, sont simplement métallisés, c’est-à-dire rendus conducteurs par la plombagine pulvérisée.

Les substances qui peuvent servir à la con-