vrir une petite boutique dans un local de ses bâtiments. Il fut convenu que, tout en s’occupant de réparer ou de construire les appareils de l’université, il pourrait travailler pour le public aux divers objets de sa profession. Le nom qui fut inscrit sur l’humble enseigne de sa pauvre boutique était alors profondément inconnu, mais il était destiné à traverser les siècles : c’était celui de James Watt.
En arrachant James Watt aux tracasseries de ses confrères, les professeurs de Glascow croyaient seulement s’être attaché un ouvrier adroit et d’un commerce agréable ; mais ils ne tardèrent pas à reconnaître qu’ils avaient mis la main sur un homme supérieur. Les brillantes qualités intellectuelles du jeune fabricant de l’université furent promptement appréciées, et bientôt son étroite boutique devint le lieu préféré où se rencontrait chaque jour tout ce que Glascow pouvait réunir d’hommes instruits et d’élèves studieux. L’un de ses contemporains, le docteur Robison, va nous faire connaître le rôle que jouait le jeune ouvrier mécanicien dans ce cercle de talents distingués :