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Fig. 224. — Expériences d’Otto de Guericke.


diverses manifestations de la lumière électrique quand on excitait l’étincelle dans l’air, dans le vide ou dans différents milieux.

La machine électrique de Hauksbee, se compose, comme on le voit, de deux cylindres de verre rentrant l’un dans l’autre, et que l’on peut mettre en mouvement, séparément ou à la fois, à l’aide d’une roue mue par une manivelle. Le cylindre intérieur était pourvu d’un robinet, parce qu’on le plaçait préalablement sur la machine pneumatique, afin d’aspirer l’air contenu dans son intérieur, quand on voulait observer les effets de l’étincelle électrique excitée dans le vide.

Fig. 225. — Première machine électrique de Hauksbee.

La citation suivante donnera une idée juste de l’objet et du but des expériences entreprises par Hauksbee avec cet appareil, la première machine électrique proprement dite, que la science ait possédée.

M. de Brémont, de l’Académie des sciences, s’exprime comme il suit, à propos des expériences d’Hauksbee sur l’électricité, dans le Discours historique et raisonné qu’il a mis en tête de la traduction des œuvres de ce physicien :

« C’est à M. Hauksbee que nous sommes redevables de la première application des globes ou des cylindres de verre, aux expériences électriques. À peine avant lui savait-on d’une manière bien décidée que le verre fût un corps électrique. Les académiciens de Florence le relèguent parmi les corps dont la vertu s’annonce par des effets peu sensibles. Quoi-