Page:Fierens-Gevaert - La Peinture en Belgique, volume 2.djvu/320

Cette page n’a pas encore été corrigée

8 ADDITIONS ET CORRECTIONS

G. David, terminée par Ysenbrant. C'est à maître Gheeracrt' qu'il faudrait restituer la figure si pathétique de la Vierge.

Page 163. — Ajoutons quelques renseignements à ceux que nous avons fournis sur Jean ou Jehan Prévost (en flamand Johan Provoost). Il était à la fois ouvrier d'art et peintre de retables. En 1589 il est chargé de laver, restaurer et vernir les armoiries des chevaliers de la Toison d'Or suspendues dans le chœur de la cathédrale de Saint-Donatien et d"y ajouter six nouveaux panneaux. La même année il ravive la polychromie d'une partie du jubé de la même église. Quatre ans plus tard il exécute pour les magistrats brugeois huit cartes topographiques dont l'une représente le Zwin ; en i5i6 il fournil le plan d'une voûte en chêne pour le choeur de Saint-Jacques. (Cf. notre article de la Kevue des Jieux-Mondes sur la Peinture wallonne et l'article de M. Léop. Devillers : le Peintre Jean Prévost de Mons dans 'Wallonia. \goZ, p. 289.)

Page 177 (ligne 17). — Au lieu de les tous tableaux, lisez : tous les tableaux.

Page 179 (linge 22). — Lisez allusion au, au lieu de allusionau.

Page 204. — L'^^doration des Mages de Gossart (qui se trouvait au château de Naworth et non Castle Howard) est entrée récemment à la National Gallery, cédée au gouvernement britannique par lord Carlisie pour la somme de t million.

Page 207. — La Prager Dombild (faint Luc peignant la Vierge) peinte pour la chapelle des peintres de Malines (cath. de Sainl-Rombaut) fut' enlevée aux Malinois par l'empereur Mathias, déposée à la cathédrale de Prague et transportée finalement au musée de cette ville

Page 208. — L'Ecce homo du musée d'Anvers ne peut être tenu pour un original de Gossart, malgré sa perfection technique. La signature dit d'ailleurs J. Malbodius invenil et non fecil. Notre fig. CLV ne reproduit pas la version d'Anvers.

Page 209. — Le Saint Donatien du musée de Tournai est le volet d'un diptyque dont l'autre partie représentait le chancelier de Flandre Jehan Carondelet-

Page 21 3. — On a vu figurer à l'exposition de Charleroi le beau portrait de Gossart par lui- même (coll. van Kauffman, Berlin). Honnête et sympathique visage, assez proche comme caractère de la tête de Prévost dessinée par Albert Durer (Weimar). Le tranquille visage du Maître proteste contre les calomnies répandues sur son compte par les chroniqueurs.

Page 2» 3. — La question des « Clouet » peintres de la Cour de France est à peu près aussi confuse que celle du Maître de Flémalle. Un Jean Clouet habitait Tours au commencement du XVI' siècle ; on croit pouvoir lui donner un François l" et un Montmonrenc^ du Louvre. Certains critiques le tiennent pour l'auteur des deux Gentilhommes de la collection Cardon et des Ambassadeurs de la National Gallery attribués à Holbein. D'autres veulent voir en ce Jean Clouet, le peintre des Figures de femmes à mi-corps dont l'art n'est pas sans analogie avec celui de Gossart. En fait nous savons peu de chose de Jean Clouet, si ce n'est qu'il fut peintre de François I"" et père du fameux François Clouet, peintre de quatre rois de France, de 1541 k iSjz. Il paraît certain aussi que ce Jean, dit Jehannet ou Janet, venait du pays flamand ou wallon. On le croyait fils d'un Jean Cloët, peintre de Bruxelles, qui figure dans les comptes de Bourgogne en 1473 ; on n'est pas éloigné à présent de le croire originaire du Hainaut où l'on signale d'assez nombreux Clouwet ou Clauvet à la fin du XV' siècle. Un neveu de Simon Marmion, Michel Clouwet, fut peintre à Valenciennes et reçut, croit-on, des leçons de son oncle. Il eut deux fils, Janet et Polet. On ne sait s'ils furent peintres. C'est très probable toutefois, et il est bien tentant de ne voir en Janet Clauwet et Jean Clouet qu'un seul et même personnage.

Page 21 5. — La question du triptyque de Ziericksee fut exposée pour la première fois dans