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ADDITIONS ET CORRECTIONS

noie i). La Sainte Lucie de Saint-Jacquet, le tableau de Saint-Sauveur (p. «ti). la Vie de tainl Georges (p. in) sont au contraire de» oeuvre» famande». De» Espagnols sont venus en Flandre; il» n'ont pas fait qu'emprunter; ils ont laissé aussi quelque» trace» dan» notre art.

Page 114. — Simon Marmion doit sa renommée actuelle au chanoine Deshaines. A la suite de cet excellent archéologue, la critique presque unanimement a vu en Simon Marmion l'auteur du Uelablc de Sainl-Beriin. Cette oeuvre importante fut exécutée de 1454 il 1459 pour Guillaume Fillastre, abbé de Saint-Bertin à Saint-Omer, en complément d'un reliquaire d'argent doré. rehaut»é de perles et de pierres précieu»e». A In fin du XVIII' siècle, l'archiviste de l'abbaye de Saint- Bertin, dom Charles de Witte, parlant de Guillaume Fillastre, dit : « Cet abbé fit faire i Valen- ciennes le retable du maître-autel ». Cette indication sommaire suffit au chanoine Deshaines pour restituer à Simon Marmion les peintures de Saint-Bertin, autour desquelles s'est peu à peu constitué le catalogue du « prince d'enluminures >. L'oeuvre supposé de Marmion s'étend aujour- d'hui des Grandes Chroniques de Saint-Denis (bibliothèque impériale de Saint-Pétersbourg) due» vraisemblablement au maitre qui peignit le retable de Guillaume Fillastre, jusqu'aux scènes de la vie de saint Vincent Ferrer à l'église de Saint-Pierre-Martyr à Naples, lesquelles sont certaine- ment d'un maître hispano-napolitain. (Cf. notre article de la Kcvue des Deux-Mondes sur la Pein- ture wallonne.)

Page 121 (avant-dernière ligne). — Lisez triptyque au lieu de triptype.

Page 12,^. — Le paysage du portrait présumé de Spinelli (Musée d'Anvers) n*a rien de commun avec les paysages d'Anlonello (voir la Crucifixion de ce dernier au même musée) et par contre porte tous les caractères des paysages de Memlinc.

Page i3i — Voir au sujet des personnages de la Cour de Bourgogne que Memlinc aurait reproduits dans ses oeuvres le nouveau travail du docteur Rubbrecht : L'Origine du type familial de la Maison de Habsbourg (Van Oest, Bruxelles, 1910.)

Page 149. — Un article anonyme du Journal de Bruges (17 juin 1909), à propos de notre étude sur Gérard David, fait remarquer que VAdoration des Mages du Musée de Bruxelles est antérieure aux deux tableaux de justice du Musée de Bruges, parce que les détails architecturaux de VÂdoration de Bruxelles sont gothiques. Il se peut que l'oeuvre ait été peinte peu de temps avant la Légende de Sisamnès, mais l'architecture du tableau de Bruxelles ne nous en fournirait pas la preuve certaine. Nos primitifs, pour des raisons que nous ne démêlons pas toujours très bien, faisaient de l'archaïsme dans leurs évocations architecturales, et en plein style gothique les constructions romanes abondent dans leurs oeuvres. L'italianisme latent de Gérard David s'accom- modait de maints retours à l'art gothique. Le fait d'une influence de Van der Goes dans la disposition des personnages serait plus de nature à nous convaincre de cette antériorité.

Page 149. — L'année 1507 que nous donnons pour date au retable de Jean de» Trompe» (Musée de Bruges) ne peut s'appliquer qu'aux peintures extérieures de cette oeuvre. L'intérieur fut peint vraisemblablement de iSoo à t3o3 avant le second mariage du donateur.

Page i53 (ligne 22). — Lisez s'identifiant au lieu de s'identifian.

Page 154. — Cornélic Cnoop ne fut pas inhumée à coté de son mari dans l'église de Notre-Dame de Bruges. Notre erreur s'explique par le fait que la pierre tombale de G. David portait les armes du maitre et celles de sa femme. C. Cnoop se remaria en 1S29 et on ignore le lieu de sa sépulture. (Cf. von Wurzbach.)

Page i38. — L'auteur de l'article anonyme précité croit, non sans raison, que la Madone des Sept Douleurs conservée à Bruges (Église Notre-Dame) pourrait bien être une otuvre de