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élève, de lacques Daret, dit M. Hulin. Et défaisant tout l'échafaudage qu'il édifia naguère, il identifie le Maître de Flémalle avec Robert Campin. La critique va-t-elle le suivre une seconde fois? Une réplique de V^nnonciaiion (partie centrale conservée dans la famille de Mérode est entrée récemment au musée de Bruxelles. Remarquons, à son propos, combien il est difficile d'établir avec quelque rigueur le catalogue du Maître de Flémalle. M. James Weale a crn pouvoir caractériser les manières des trois peintres différents étiquetés suivant lui sous le seul nom de Maître de Flémalle : le plus ancien, pour M. Weale, affectionne les vêtements rayés et les inscriptions hébraïques ou arabes ; le second multiplie les meubles et les bois sculptés ; le troifîième manifeste son amour pour les plis et les entrelacs. Or ces trois caractères s'avèrent simultanément dans VJInnoncialion du musée de Bruxelles, laquelle, malgré ses repeints, peut être considérée comme sortie du plus important de ces différents ateliers anonymes. L'opinion récente de M. Hulin sur la question est consignée dans deux articles du Burlington Magazine (t. XV p. 102 et suivantes et juin 1911.)

Page 65. — La Madone dite de Somzée a été léguée par M. Salting à la National Gallery in" 1609).

Page 66 — L'Adoration des Bergers signalée par M. Hulin comme étant de Jacques Daret (v. plus haut) est une réplique de VAdoration des Bergers du musée de Dijon attribuée au Maître de Flémalle.

Page 69 (ligne 1). — Lisez polyptique au lieu de diptyque. — Il est impossible que Colin de Coter, artiste de la fin du XV' et du commencement du XVI* siècle à qui M. Camille Benoit a attribué les Trinités des musées de Bruxelles et de Louvain, ait été un élève du Maître de Flémalle. On n'a découvert jusqu'à présent qu'une seule oeuvre authentique de Colin de Coter : les Saintes Femmes qui sont au Louvre et qui portent la signature : Colin de Coter pinxit me in Brabancia Bruselle.

Page 69. — La Vierge intercédant pour le Donateur (sacristie de l'église Saint-Sauveur, Bruges) est attribuée par M Durand-Grévillc à Hubert van Eyck.

Page 70. — Marie Pacy mourut en 1452 — non en 1456 (corrigé dans le 2"" tirage.)

Page 79 ligne 2). — Lisez 1578 au lieu de «878 (corrigé dans le 2"" tirage) ; (ligne 6) lisez XV* siècle au lieu de VX' (corrigé dans le 2"" tirage.)

Page 94. — Signalons encore deux exemplaires de la Descente de Croix dérivée, croit-on, d'une oeuvre perdue de van der Goes : à l'église de Lives près de Namur et à l'église de Mont-Sainte-Geneviève, près de Buvrinnes (canton de Binche). La dernière m'est signalée par M. Schollaert, professeur à Bonne-Espérance. Il n'y aurait rien d'impossible à ce que le prototype de cette composition fût dû à Roger van der Wcyden. (Cf. Jules Désirée. Journal de Charleroi, 14 sept. 1911.)

Page 94 (note). — Lisez t. XXV.

Page 96 (ligne 17). — Virgule après feuillages. — Rapprochons de VAbigaïl un admirable dessin conservé à Oxford : les Adieux de Jacob à Hebecca. peut-être un petit modèle de tapisserie ou le projet d'une de ces toiles décoratives que van der Goes exécutait de temps i autre.

Page 99. — C'est immédiatement après le triptyque des Portinari. semble-t-il, que van der Goes exécuta la somptueuse Adoration des Bergers de Monforte [Galice) conservée au collège des Escuelas Pias dit Escolapios, chef-d'oeuvre dont la critique ne soupçonnait pas l'existence avant 1910. (Cf. Salomon Reinach. Gazette des Beaux-Arts, août 1910. Article avec reproduction). Pour M. E. Bertaux (voir Chronique des Arts. \j déc. 1910) VAdoraticn des Bergers de van der Goes que possède le musée de Berlin n'est autre que la prédelle du tableau de Monforte. Le carac- tère de cette dernière œuvre est très parent de celui du triptyque des Portinari. La manière dont