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4 ADDITIONS ET CORRECTIONS

Pages 33 et suivantes. — Sur Koger van der "Weyjden voir notre article de la "Revue des "Deux Mondes: la Peinture wallonne. i5 sept. 1911. Cf. aussi E. Verlant. Conférences de l'exposition de Charleroi. La contribution Wallonne à la peinture des XV et XVT siècles (Van Oest. içn)-

Page 37. — Ces tapisseries sont au musée de Berne ; elle ne furent point enlevées à Charles le Téméraire mais proviennent de la cathédrale de Lausanne à laquelle elles avaient été données par un seigneur vaudois, ancien capitaine des ducs de Bourgogne. Les Bernois les ont prises lorsqu'ils ont fait la conquête du pays de Vaud. (Cf. l'article publié à ce sujet par M. H. Krains dans la revue littéraire belge le Thyrse. Les Tapisseries bourguignonnes du Musée de Berne. Mars 1911.)

Page 40. — Lisez fig. XXXIX au lieu de XXIX (corrige dans le a"" tirage.)

Page 43. — Sur le voyage de Roger en Italie cf. notre article de la "Revue des Deux Mondes. Roger s'arrêta à Ferrare en se rendant à Rome M. Robert Fry croit reconnaître le portrait de Lionel d'Esté dans une œuvre attribuée à Roger van der Weyden et découverte récemment (Bur- lington Magazine, janvier 1911) ^"^ rédacteur de VArte {Bolletino bibliografico, octobre t9n) ne pense pas que l'on puisse reconnaître Lionel d'Esté dans ce personnage, mais incline à croire que l'œuvre est de Roger.

Page 44. — M- Luca Beltrami {Il trittico detto degli Sforza. Carrière délia Sera, 9 oct. 1910) démontre que les donateurs du triptyque attribué récemment à Zanetto Bugatto (musée de Bruxelles, notre fig. XXVII) ne sont pas les Sforza et que le blason n'a rien de sforzcsque. L'auteur du triptyque ne saurait être Zanetto Bugatto, dont on ne connaît aucune œuvre authentique et à qui deux documents on valu un moment de gloire.

Page 47. — La Madeleine lisant est définitivement attribuée au Maître de Flémalle par le catalogue de la National Gallery. Ed. 1901, n° 654.

Page 49. — Lisez S/by/Ze au lieu de sybille (corrigé dans le 2"" tirage). La petite ville de Middelbourg dont il est ici question n'est pas la capitale de la Zélande, mais une ville fondée par Pierre Bladelin. au nort-est de Damme. (Cf. Pirenne. Histoire de Belgique II, p. 438). Le catalogue du musée de Berlin classe le triptyque de Pierre Bladelin parmi les œuvres de jeunesse de Roger.

Page 49. — Lisez Birick au lieu de dirick (corrigé dans le i"" tirage.)

Page 5o. — La collection Mathys (et non Matthys) a été dispersée en vente publique à Bruxelles en décembre 1910. La Madone attribuée à Van der Weyden (attribution des plus fondées) a été adjugée à un marchand munichois.

Page 5o. — Lisez Mayer van den Bergh au lieu de Mayer van den Berghe ; droite au lieu de gauche (ligne 27) et catalogue au lieu de Catalogne (note.)

Page 52. — En Italie la manière de Roger van der Weyden laissa des traces dans l'art de Filippo Mazzola, Cosima Tura, Blanchi Ferrari et de deux peintres cités par Cyriaque d'Ancône comme disciples de Roger, mais dont les œuvres ont disparu, Angelo de Sienne et Galasso.

Pages 61 et suivantes. — Deux peintres tournaisiens nous ont été successivement présentés comme s'identifiant avec le Maître de Flémalle ou de Mérode : Robert Campin et Jaques Daret (voir à leur sujet notre étude de la Revue des "Deux Mondes, \5 sept. 1911). M. G. Hulin a cru retrouver une œuvre authentique de Jaques Daret qui décorait autrefois l'abbaye de St-Vaast à Arras. Commandée par l'abbé Jean du Clercq, l'œuvre se composait de plusieurs sujets et formait polyptyque. Quatre parties sont retrouvées : la "Présentation au "Femple (coll. Pierpont'-Morgan), VAdoration des Mages el la "Visitation (musée de Berlin), VAdoration des Bergers (MM. Colnaghi, Londres). Les affinités avec l'art du Maître de Flémalle sont grandes, mais l'œuvre est d'un