Page:Fierens-Gevaert - La Peinture en Belgique, volume 2.djvu/109

Cette page n’a pas encore été corrigée

LES PRiniTIFS FLAMANDS 1A5

Mages représentée en frise, d'une très grande délicatesse de teintes et attribuée sans aucune raison à Lucas de Leyde ; à l'église de Saint-Gommaire de Lierre un triptyque rassemblant le Mariage de la Vierge (centre), V Annonciation et la Présentation au Temple (volets).

Les caractères de cette école apparaissent aussi, très accentués, dans le remar- quable triptyque du Musée de Bruxelles : la Légende de Marie-Madeleine (n" 56o). Nous commenterons cette œuvre quand nous parlerons du peintre bruxellois Corneille Schernier dit van Coninxloo. On a, en outre, attribué à Blés même des Jugements derniers très vivement inspirés de Jérôme Bosch (Musée de Bruges et Collection Maeterlinck à Gand). On a retrouvé dans ces pastiches le monogramme M qui passa un moment pour un B renversé (cf. notre chapitre XXIV). De là à voir en BIcs le grand imitateur de Bosch, il n'y avait qu'un pas. On l'a franchi, nous semblc-t-il, avec trop de hâte (i).

(i) Cf. L. nAiT»i.iN&f(. ttt Imltalturi dt H. BmcA, « Revue de l'An ', février I9«S.