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ci w que de Pise que j'ai signalé depuis langfampt et que ?1. Jacobsen a dâ reg^trétr assez superpcidlemciit pour y voir des réminiscences du paeudo-Blcs (t). C'est m retable en forac de triptyque dédié à sainte Catherine; noos en r cp rod n i- soas la partie centrale (F^. LXXV). Le pannea u de droite r eprésen te le Mariage de la saiute; celui de poche la Sainte parmii les dodemrs. An centre sainte Cathe- rine debout tient d'une nain son missel, de l'autre l'épée, et foule aux pieds le tyran armé d'un sceptre ou d'une masse. Ces trois conqmrtiments. de grande dii

sont surmontés de ty mpans qui montent : celui du centre Jésus bémissaut la sainte; cdai de puche : l'Auge de rAumomcialiom ; celui de droite : la Vierge. Au bas du t rip tyq u e est une ptéddk avec sept scènes de la vie de sainte Catherine. Le panneau central est une peinture remarquable ; le tyran, sons les pieds de la sainte, fait penser à certains types de la Légende de sainte Lude ; les brocarts de sainte Cathe- rine rappellent par l'ejcécutîon ceux du consul Paschasius: les fleurettes et les archi- tectures du tableau de Pise sont d'une exécution minoticnse comme celles du tableau de Saint-Jacques; enfin les vigoureuses oppositions de coloris et la reproduction de deux tours de Bruges — cette fois c'est le clocher de Notre-Dame et le Beffroi qui ont tenté l'artiste. — comfriétent la plausibilité d'une assimilation des deux rdaUes (z). Indépendamment de son mérite artistique, le tableau de Pise constitue un document préôenx sur l'architeânre du XV' siècle à Brag^, et nous ap pr en d quelle était, à cette époque, la physionomie du Beffroi. Noos voyons qu'au-dessus de la petite galerie ajourée, flanquée de quatre tourelles en poivrière, s'élève une partie, hexi^onate percée de f enê t r e s cintrées et conromécs par un toit aigu. On distii^;ue dans la ville de nombreux |Mgnons i redent, des tourelles po in t u e s et légères, de formes variées. Dans le fond s'étend une campagne riante, coupée de bosquets, mame- lonnée de légères collines, dont l'une e<t garnie d'un chlteau et d'une église.

Avant qu'on eût remarqué ks tours bn^coises dans k tableau de Pise, la critique avait rattaché cette oeuvre i un gr oupe de peintures attribuées à un artiste tipagno l assez m y s t é r i eux, Bariholomé Vermeio. Né à Cordooe, ce peintre apparait en 1494 comme