Page:Fierens-Gevaert, La renaissance septentrionale - 1905.djvu/140

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Mais ces extraits sont apocryphes. M. Vanderhaegen n’a pas eu de peine à le démontrer[1].

Marguerite n’a-t-elle donc vécu que dans l’imagination des historiens ?





Pol de Limbourg et ses frères
La Résurrection de Lazare
Miniature des Très Riches Heures du duc de Berry
Musée Condé à Chantilly

C’est bien possible. Pourtant M. de Laborde dit que parmi les religieuses du béguinage de Bruges « figure de 1438 à 1465 Marguerite S’Heyx qu’on serait tenté de prendre pour la sœur des célèbres peintres de l’Adoration ».

  1. Mémoires sur les documents faux relatifs aux anciens peintres, sculpteurs et graveurs flamands. (Mémoires de l’Ac. de Belgique 1899, p. 122.) Cf. aussi sur Marguerite Van Eyck : Livre des Peintres p. 26 et 35 ; Michiels : les Peintres Brugeois p. 6.