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notre histoire. Nous laisserons en conséquence l’oncle et le neveu s’en occuper à loisir avec M. Dowling, et nous passerons à un autre sujet.


CHAPITRE VIII.



MATIÈRES DIVERSES.

Avant d’aller retrouver M. Jones, occupons-nous encore un moment de Sophie. Elle étoit parvenue, comme on l’a vu, par une innocente flatterie, à mettre sa tante de bonne humeur, sans pouvoir toutefois diminuer son engouement pour Fellamar. Lady Bellaston l’avoit encore rendu plus vif, en lui disant la veille au soir qu’elle étoit fort satisfaite des dispositions de Sophie et de sa conduite à l’égard du lord. Il falloit, suivant elle, éviter tout délai et se hâter de conclure l’affaire, de façon à ne pas laisser à miss Western le temps de la réflexion et à l’obliger de donner son consentement, sans presque savoir ce qu’elle feroit : « C’est ainsi, ajoutoit-elle, que s’arrangent la moitié des mariages parmi les gens de qualité. »