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CHAPITRE VI.



PAR QUELS MOYENS L’ÉCUYER ÉTOIT PARVENU
À DÉCOUVRIR SA FILLE.

Dans un grand nombre d’histoires le lecteur est forcé de se prêter, sans qu’on lui donne d’explication satisfaisante, à des événements beaucoup plus étranges que l’arrivée subite de M. Western chez lady Bellaston. Nous n’en userons pas ainsi à son égard. Le désir de l’obliger toutes les fois que la chose est en notre pouvoir, nous engage à lui apprendre sur-le-champ par quels moyens l’écuyer étoit parvenu à découvrir sa fille.

Nous avons insinué dans le troisième chapitre du livre précédent (car ce n’est pas notre usage d’entrer dans plus de détails que la circonstance n’en exige) ; nous avons insinué, disons-nous, que mistress Fitz-Patrick, qui souhaitoit ardemment de se réconcilier avec son oncle et sa tante Western, croyoit en trouver le moyen, en préservant sa cousine, par un bon office, d’une faute semblable à celle qui avoit attiré sur elle-même