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pèce. Le lecteur en conclura peut-être qu’il avoit une connoissance profonde des anciens auteurs. Quoique la chose soit très-vraisemblable, nous n’oserions l’affirmer, attendu qu’il n’allégua aucune preuve historique. On doit croire pourtant qu’il fondoit son assertion sur des autorités fort respectables ; car il l’appuya d’un grand nombre de serments énergiques.

Jones approuva la proposition du docte sergent, et fit apporter sur-le-champ un bowl, ou plutôt un grand vase, rempli de la liqueur employée en pareille occasion. Ayant mis sa main droite dans celle de l’hôte, il saisit le vase de la gauche, prononça les paroles d’usage, et fit le premier sa libation. Toute la compagnie imita son exemple. Nous ne nous amuserons point à décrire une cérémonie assez semblable à celle dont on trouve tant de détails dans les auteurs anciens et dans leurs modernes traducteurs. Elle n’en différa qu’en deux points. D’abord il n’y eut de liqueur versée que dans le gosier des buveurs. En second lieu, le sergent qui faisoit l’office de prêtre, but le dernier ; mais fidèle à l’antique coutume, il but beaucoup plus que le reste de la compagnie, et ne contribua à la libation que par son zèle à la rendre plus abondante.

On se rangea ensuite autour du feu de la cuisine. La gaîté devint générale. Partridge oubliant