tal qu’il a plu à certains auteurs, qui n’en furent jamais surchargés, d’appeler un mal. Je n’avois point d’argent. »
« Avec votre permission, monsieur, observa Partridge, je ne me souviens pas qu’aucun auteur ait appelé l’argent un mal, mais irritamenta malorum :
— Eh bien ! reprit l’étranger, que l’argent soit un mal, ou seulement une source de maux, j’en étois tout-à-fait dépourvu, aussi bien que de connoissances et d’amis. Un soir, qu’en proie à la misère et à la faim, je traversois la cour intérieure du Temple, je m’entendis appeler par mon nom de baptême. Je me retournai, et je reconnus un de mes anciens camarades de collége, sorti de l’université long-temps avant ma fatale aventure. Watson (c’étoit son nom) me serra la main, témoigna une extrême joie de me revoir, et m’engagea à boire une bouteille avec lui. Je le refusai d’abord, sous prétexte de quelques affaires. Il redoubla ses instances. La faim l’emporta sur la honte, et je lui avouai que je n’avois point d’argent ; mais forgeant aussitôt un mensonge, j’ajoutai que j’avois oublié ma bourse, le matin, en changeant d’habit. « Je croyois, Jacques, me ré-
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Dans le sein de la terre on cherche ces métaux,
Trésors empoisonnés, source de tous les maux.