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havresac, et se contentât de manger avec les domestiques, tandis que Tom Jones, comme il l’appeloit, se régaloit dans la salle avec les maîtres, il n’étoit point son valet, mais son ami, son compagnon, et aussi bon gentilhomme que lui-même.

Pendant ce temps, Dowling ne souffloit mot. Il se mordoit les doigts, faisoit des grimaces et affectoit un air plein de malice. À la fin ouvrant la bouche, il déclara que le jeune cavalier ne lui paroissoit pas tel qu’on l’avoit dépeint : puis il demanda son compte, en homme pressé de partir, prétexta qu’il étoit obligé de se trouver le soir à Hereford, et se plaignit d’être surchargé d’affaires urgentes, qui nécessiteroient sa présence en vingt endroits à la fois.

Le chicaneur étant aussi parti, Jones vint prier mistress Whitefield de lui faire la faveur de prendre le thé avec lui. Mais elle le refusa d’une façon très-différente de celle dont elle l’avoit invité à dîner. Jones en fut surpris. Il s’aperçut bientôt que les manières de l’hôtesse à son égard, n’étoient plus les mêmes. Au lieu de cette affabilité que nous avons louée en elle, son visage avoit une expression contrainte et sévère qui déplut tellement à M. Jones, qu’il résolut malgré l’heure avancée, de quitter sa maison dès le soir.

Il se montra un peu injuste dans l’interpréta-