— Quoi ! s’écria Jones en tressaillant, vous connoissez ma Sophie ?
— Si je la connois ? Oui, en vérité, elle a logé ici plus d’une fois.
— Avec sa tante, sans doute ?
— Justement, oui, oui, je connois aussi la vieille dame. Sa nièce est charmante, on ne peut en disconvenir.
— Charmante ? Ah !
Elle a d’un ange la beauté,
Dans tous les traits de son visage
Se peint la candeur, la bonté ;
Du ciel même elle offre l’image[1].
Mais aurois-je jamais cru que vous connussiez ma Sophie ?
— Plût à Dieu, monsieur, que vous la connussiez la moitié aussi bien que moi ! Que n’auriez-vous pas donné pour être assis là, à côté de son lit ? Quel cou ravissant ! quel teint de lis et de roses ! Ses membres délicats ont reposé sur ce lit même, où vous êtes.
— Ici ? Sophie a couché ici ?
— Oui, ici… là. Dans ce lit, où je voudrois la voir dans ce moment avec vous : et peut-être
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Angels are painted fair to look like her.
There’s in her, all that we believe of heaven,
Amazing brightness, purity and truth
Eternal joy, and everlasting love.