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toutes les félicitations du sénat, du peuple, et de l’armée, ne purent étouffer dans son sein le cri du remords.

Mais si, traçant un autre portrait, nous disons au lecteur, que nous avons connu un homme que son génie pénétrant conduisit à une haute fortune, par des chemins ignorés jusqu’à lui ; qui sut s’y élever, sans rien perdre de son intégrité, et non-seulement sans faire le moindre tort à personne, mais en procurant au commerce les plus brillants avantages, et à l’État un accroissement considérable de revenu ; qui fonda, d’une main, des établissements où respire la grandeur unie à la simplicité, et répandit, de l’autre, sur une foule d’infortunés d’inépuisables largesses ; un homme aussi ingénieux à découvrir le mérite indigent, qu’empressé à le secourir, et soigneux par-dessus tout de cacher ses bienfaits ; magnifique, sans ostentation, dans sa maison, dans son ameublement, dans ses banquets, exact observateur de ses devoirs, pieux envers son Créateur, dévoué à son souverain, tendre époux, excellent père, protecteur généreux, ami chaud et solide, homme du monde spirituel et poli, indulgent pour ses serviteurs, hospitalier pour ses voisins, charitable pour les pauvres, et bienveillant pour tous ses semblables ; si nous ajoutons à ces traits l’éloge de sa sagesse, de sa bravoure,