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de ces crimes, auroit suffi pour lui mériter la fin tragique, à laquelle chacun, comme on l’a dit au commencement de cette histoire, l’avoit cru destiné dès son enfance.


CHAPITRE VII.



LE PLUS COURT DE CE LIVRE.

La mère de Molly s’aperçut la première du changement survenu dans la taille de sa fille. Pour le cacher à ses voisins, elle s’avisa de l’affubler de cette robe que Sophie lui avoit envoyée, ne soupçonnant guère que la pauvre femme auroit la sottise de la faire porter à ses filles, sans en changer la forme.

Molly fut enchantée d’avoir une occasion de montrer sa beauté dans tout son lustre. Si elle prenoit plaisir, vêtue de haillons, à se regarder dans un miroir, si elle avoit, sous la livrée de la misère, gagné le cœur de Jones, et peut-être celui de plusieurs autres, il lui sembloit que la richesse