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l’Alsace. II garderait, sans nul doute, vis-à-vis d’elle la même attitude.

Une sérénité nouvelle détendit ses traits, et ce fut d’un regard empreint de ces dispositions qu’elle visita les temples où se renouvelle la foi des hommes. Toute recueillie, elle s’extasia devant la chapelle russe splendide que l’amour d’un duc pour sa femme fit élever, et devant laquelle s’arrêtent les touristes émerveillés.

Il fallut s’arracher de Wiesbade. Ils entrevirent Coblentz et Bonn, la ville universitaire que Louise voulut parcourir, étant une disciple fervente de Beethoven.

Ils terminèrent par Cologne, remplie de casernes et d’églises. Son aspect sombre impressionna défavorablement la jeune femme. Elle n’eut aucune admiration pour les clochers nombreux qui la hérissent, ni pour la cathédrale, ce joyau gothique.

Elle n’aimait plus que le soleil, la gaîté. Elle se blottit dans l’amour d’Herbert qui la sentit plus affectueuse et plus tendre. Ils se sauvèrent de Cologne chamarrée des réclames de son eau parfumée et prirent le