Page:Fiel - Sur le sol d'Alsace, 1911.djvu/224

Cette page a été validée par deux contributeurs.
220
SUR LE SOL D’ALSACE

ses yeux à demi fermés dans ceux de Wilhelm, et il murmura :

— Chère Elsa !…

Puis, il dégagea ses mains et prit dans sa poche un écrin qu’il ouvrit. Un anneau brillait sur du velours blanc.

Il le passa à l’annulaire de sa fiancée. Elle murmura  « merci » de sa voix mélodieuse et, appuyant sa tête sur l’épaule du jeune homme, elle contempla le cercle d’or.

Lui, silencieux, respirait le parfum des lourds cheveux blonds.

Le soleil défunt de l’automne pâle éclairait l’aube naissante d’un nouvel amour.