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avaient entendu les déclarations du neveu Galiret, tout m’apportait un malaise dont je ne me libérais pas. Fut-ce par télépathie ? Alors que je broyais du noir parmi ces affreux souvenirs, mon amie me demanda :
— À propos, et ce jeune homme que vous avez rencontré, l’avez-vous revu ?
Je tressaillis, heurtée par la question. Je m’essayai à un calme indifférent pour répondre :
— Non, je ne l’ai plus revu…
J’espérais avoir bien menti. Mlle Clarseil reprit :
— Je suppose que ce petit incident ne vous préoccupe plus ?
— Oh ! non…
— Je vous trouve encore absorbée…
Moi qui croyais bien tenir mon rôle, je ripostai :
— Je le suis, en effet…
— Ah ! Et ce n’est pas indiscret de vous demander pourquoi, petite chérie ?