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La soirée se termina merveilleusement, et je pus dormir sans cauchemar. Je me sentais la quiétude d’un nouveau-né.
Au courrier du matin, j’eus un mot de J. Gouve :
Mademoiselle,
Je vous dis adieu. Vous partons pour le Chili, où mon oncle a une entreprise inattendue. Nous nous installerons là-bas définitivement.
Agréez mes salutations empressées.
C’était tout. Mais je ne prêtai aucune attention au style semi-commercial de cette lettre. Je ne vis qu’une chose : c’est que ces Galiret-Gouve fuyaient loin de nous à jamais.
Sans doute, à Nîmes, étaient-ils déjà sus-