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— Mais, interrogea maman, n’as-tu pas goûté ? Il est 18 heures. Tu es dans la lune.
Berthe ajouta en riant :
— Votre chère maman m’a appris la nouvelle de vos fiançailles, et je n’ai pas voulu tarder à vous apporter mes plus sincères félicitations. Que je suis heureuse pour vous, Monique !
Je dus ouvrir des yeux démesurés, comme si j’entendais de l’hébreu, parce que ma mère me lança :
— On dirait vraiment que tu descends d’une autre planète !
Berthe, dans son clair bonheur, continuait de rire, mais je ne pouvais pas mettre à l’unisson. Je changeai de conversation en parlant des emplettes effectuées.
Maman nous laissa et Berthe me dit :
—- Votre mère m’a invitée pour demain soir, pour que je connaisse aussi votre fiancé, mais