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Puis je ris devant la mine effarée de mon amie.

— Quand vous rentrez chez moi, ma chérie, vous ressemblez toujours à une énigme.

— C’est vrai, répondis-je. C’est assez agréable, car j’apporte au moins un intérêt.

Puis, sans transition, j’ajoutai :

— Je vous apprends que Léo est fiancé officiellement.

— Ah ! que je suis contente pour lui, répondit-elle avec son clair regard. Et vous avez fait connaissance de Berthe Durand… Elle vous plaît ?

— Oh ! oui… Et devinez qui elle est ?

— Comment ! Elle est Berthe Durand, je suppose ?

— Eh bien ! non, c’est la fille du comte de Dareuil.

Elle m’examina d’un air totalement ahuri, et je lui narrai les circonstances de cet événement qui la captiva.