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plus Solvit, c’est Belgeard…

Le marquis crut devoir répondre :

— Vous allez enfin savoir la véritable identité de celui qui a tant excité votre curiosité. M. Gontran Solvit s’appelle en réalité Rollicourt… Il est apparenté aux Saint-Armel par un lointain ancêtre et il est le beau-fils de notre préfet.

Ainsi les jeunes filles furent renseignées. Le peu de dépit qu’aurait pu ressentir encore Cécile tomba tout aussitôt, car elle comprit qu’elle ne pouvait rivaliser avec une petite cousine de Gontran, aussi éloignée que fût cette parenté.

Le jeune homme s’écria :

— Allons danser…

Armelle ne quitta pas le bal à minuit.

Pourtant, à cette heure indiquée, elle alla vers sa tante, très entourée.

— Ma tante… ne m’aviez-vous pas dit que nous devions partir ?

— Je l’ai dit, oui, mais tu n’es plus sous ma direction, à partir de ce soir. Demande conseil à M. de Rollicourt, ton futur seigneur et maître.

C’est ainsi qu’Armelle entra dans une nouvelle phase de sa vie.

FIN