— Je suit persuadée que vous étiez jolie, ma tante, et je suis sure aussi que M. votre fiancé ne devait avoir que ce seul défau. Mais il a eu peur d’une intransigeance que vous ne deviez certainement pas posséder. J’ai devine, en observant mon oncle, que les hommes n’aiment pas les yeux sévères et les paroles autoritaires…
— Tu es bien savante, ma nièce…
— Non, ma tante, mais mon cœur me suggère que je ne saurais exprimer des mots durs à un être que j’aimerais.
— Eh ! là… quand je te vois rêveuse, est-ce a cela que tu songes ?
— Je ne sais, ma tante, à quels moments vous faites allusion… Je pense à tant de choses…
— Je suppose que ton imagination ne t’égare point et que tes réflexions renforcent les promesses que tu m’as faites ?
Armelle parut hésiter quelques secondes, puis sa franchise l’obligea à répondre :
— Oui, ma tante…