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Grand Dieu !.. Par des mains enchainées.
Nos fronts sous le joug ploiraient ;
De vils despotes deviendraient
Les maîtres de nos destinées !…
Aux armes, citoyens ! etc.

Tremble, tyrans ! et vous, perfides.
L’opprobre de tous les partis.
Tremblez !… Vos projets parricides
Vont enfin recevoir leur prix.
(bis)

Tout est soldat pour vous combattre.
S’ils tombent nos jeunes héros,
La terre en produit de nouveaux
Contre vous tous prêts à se battre
Aux armes, citoyens ! etc.

Français ! en guerriers magnanimes
Portez ou retenez vos coups.
Épargnez ces tristes victimes
À regret s’armant contre nous.
(bis)

Mais le despote sanguinaire !
Mais les complices de Bouillé !
Tous ces tigres qui sans pitié
Déchirent le sein de leur mère.
Aux armes, citoyens ! forme ; vos bataillons.
Marchons
(bis) ; que tout leur sang abreuve nos sillons !

Amour sacré de la Patrie,
Conduis, soutiens nos bras vengeurs :
Liberté ! liberté chérie
Combats avec tes défenseurs.
(bis)

Sous nos drapeaux que la Victoire
Accoure à tes mâles accents :
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire.
Aux armes citoyens !…[1]

  1. Ici, même refrain que celui des quatre premières strophes.